
Le 12 mars, dans le cadre du MIPIM à Cannes, un panel passionnant intitulé « Survivre à la Taxonomie de l’UE : La conformité immobilière simplifiée » a réuni des experts pour discuter des défis et des solutions liés à la mise en œuvre de cette réglementation européenne. Modérée par Julie Emmrich du World Green Building Council, la session a mis en lumière les enjeux cruciaux pour le secteur immobilier.

Des défis majeurs pour le secteur immobilier
Aleksandra Njagulj de DWS Group a souligné les défis du reporting sur le parc immobilier existant (activité 7.7), insistant sur la nécessité de transparence pour éviter le greenwashing. Francesca Galeazzi de KPMG et Simon Wyatt de Cundall ont, quant à eux, discuté de la mise en œuvre pratique des activités de nouvelle construction et de rénovation (activités 7.1 et 7.2), mettant en avant l’équilibre délicat entre les obligations de reporting et l’impact environnemental réel.
Opportunités pour un avenir plus vert
Si la conformité à la Taxonomie de l’UE présente des défis, elle offre également des opportunités pour le secteur immobilier de renforcer ses références en matière de durabilité et de contribuer à un avenir plus vert. Hanane El Hayek, responsable finance durable de l’Alliance HQE-GBC et Chair de l’advisory board du projet Smarter Finance for EU, a évoqué la nécessité d’harmoniser les vérifications et de disposer de cadres robustes pour assurer la conformité et maintenir la confiance des investisseurs. « L’assurance est cette confiance méthodique qui nous guide en avant, même face à l’incertitude », a-t-elle déclaré.
Le projet SMARTER, une avancée prometteuse
Le projet SMARTER, co-financé par l’UE et en discussion pour une potentielle collaboration avec l’Alliance HQE-GBC pour les projets HQE, a été présenté comme une avancée prometteuse dans cette direction. Ce projet vise à renforcer la durabilité et la transparence dans le secteur immobilier, en ligne avec les objectifs de la Taxonomie de l’UE.