L'alliance des professionnels pour un cadre de vie durable

L'alliance des professionnels pour un cadre de vie durable.

Les acteurs du secteur du bâtiment appellent l’UE à faire de la décarbonation de l’environnement bâti une priorité #BuildingLife

Le WorldGBC, dont l’Alliance HQE-GBC est membre, a réuni une coalition de plus de 60 leaders du secteur de la construction pour demander à la Commission européenne de soutenir la décarbonation totale de l’environnement bâti par des politiques ambitieuses.

Ce groupe, qui représente plus de 4 500 organisations du secteur du bâtiment, a signé en juin 2021 une lettre demandant à la Commission de s’assurer que la révision de dossiers législatifs clés, tels que la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD), appuiera une approche du carbone considéré tout au long du cycle de vie du bâtiment.

Cette lettre ouverte s’inscrit dans le cadre du projet #BuildingLife du World Green Building Council (WorldGBC), lancé en décembre et auquel participent dix GBCs nationaux.

Le projet, financé par la Fondation européenne pour le climat, la Fondation IKEA et la Fondation Laudes, travaille avec les parties prenantes du secteur pour élaborer une feuille de route européenne sur la trajectoire carbone pour le bâtiment, afin de définir les moyens appropriés pour mettre en œuvre l’approche du cycle de vie complet du bâtiment dans le cadre politique européen. Ce processus est également reproduit au niveau national dans 10 pays européens.

Le carbone émis par les produits de construction, de leur production à leur fin de vie, représente environ 10 à 20 % de l’empreinte CO2 des bâtiments dans l’UE. Comme le souligne la lettre, les signataires considèrent qu’il est essentiel que la politique européenne s’attaque à ces émissions en même temps qu’aux émissions opérationnelles – produites lorsque les bâtiments sont utilisés – afin d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050, conformément aux objectifs du Green Deal de l’UE.

Retrouvez cette actualité sur le site du World GBC et le communiqué de presse

QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR : Quels capteurs pour quels usages ?

Wébinaire

Mardi 18 Mai 2021 de 10h30 à 12h00

Alors que la gestion des environnements clos dans le cadre de la crise sanitaire met sur le devant de la scène le recours aux capteurs pour la mesure en continue de certains polluants de la qualité de l’air intérieur l’Alliance HQE-GBC a organisé un webinaire, intitulé « quels capteurs pour quels usages ? », animé par le Dr Fabien SQUINAZI.

Il a été l’occasion de présenter la note de cadrage dédiée à la place des capteurs de mesure de la qualité de l’air en continue lors de la réception ou de l’exploitation d’un bâtiment qui vient d’être publié.

A travers les témoignages de professionnels les participants ont pu découvrir cette nouvelle publication qui vise à donner aux utilisateurs les clés de lecture pour faire les bons choix en matière de capteurs dits à bas-coût et à encourager les fabricants à la transparence dans la mise à disposition des spécifications techniques de leurs produits.

Retrouvez le support de présentation

Accédez au replay

Les projets retenus de l’appel à accompagnement n°2 #FaistaFDES #FaistonPEP et l’appel à prestataires

Un appel à accompagnement a été lancé le 18 février 2021 par l’Alliance HQE-GBC avec le soutien financier de l’ADEME pour encourager la création de nouvelles déclarations environnementales collectives.

Le contexte et les modalités de participation de cet appel sont à retrouver à l’adresse suivante : Lancement de l’appel à accompagnement 2ème édition #FaistaFDES #FaistonPEP.

Les objectifs de cette aide sont multiples :

  • Mobiliser les fabricants des familles de produits et d’équipements qui ne sont pas encore engagés dans la production de déclarations environnementales ;
  • Produire de nouvelles déclarations environnementales pour les familles de produit non couvertes ;
  • Répondre aux besoins des maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre qui souhaitent utiliser des données spécifiques pour réaliser leurs ACV bâtiment.

L’appel s’est clôturé le mardi 6 avril 2021.


Les projets retenus

Vous trouverez ci-dessous la liste des projets retenus accompagnés des noms des structures portantes. Les contacts des référents de chaque projet sont disponibles dans le document en fin d’article. Ils ont été sélectionné en fonction des critères suivants :

  • Le besoin des acteurs du bâtiment de disposer de ces déclarations environnementales pour réaliser des ACV les plus complètes possibles (type E+C- ou RE2020).
  • La part de marché couverte par la donnée collective produite dans la famille de produits ou équipements.
  • Les produits ou équipements qui participent à l’efficacité énergétique du bâtiment (réduction des consommations d’énergie, production des énergies renouvelables).
Numéro code Nom du projet Organisme porteur
201a FDES Récupérateurs de chaleur verticaux instantanés sur eaux grises ValorEU
202a FDES Brise-soleils horizontaux aluminium SNFA
202b FDES Brise-soleils verticaux aluminium SNFA
203a FDES Claustras et clôtures Arbust
204a FDES Armatures en acier pour béton sur catalogue Association Professionnelle des Armaturiers
204b FDES Armatures en acier pour béton CFA Association Professionnelle des Armaturiers
205a FDES Garde-corps en bois tempérés Union des Industriels et Constructeurs Bois (UICB)
205b FDES Garde-corps en bois exotiques Union des Industriels et Constructeurs Bois (UICB)
206a PEP Ascenseur électrique à usage d’un bâtiment tertiaire Fédération des ascenseurs
207a PEP PAC air/eau individuelles double service utilisant un fluide à faible PRP ATITA
207b PEP PAC air/eau collectives pour la production d’ECS ATITA
208a PSR Produits électroniques de sécurité incendie GESI

L’appel à prestataires

Dans le but de réaliser les FDES, PEP et PSR des produits et équipements un appel à prestataires est en cours jusqu’au 4 Juin 2021.

Les prestataires retenus devront obligatoirement disposés des compétences suivantes : 

Expérience professionnellesExpérience incluant une pratique de l’analyse du cycle de vie dans le domaine des produits de construction et/ou et ayant réalisé a minima 2 FDES ou PEP pour des familles de produits différents durant les 2 dernières années
Domaine de l’environnement2 expériences professionnelles en lien avec l’environnement
Secteur de la construction Posséder une expérience d’au moins 2 ans dans le domaine de la construction et des produits de la construction et/ou des équipements
Connaissances spécifiques – Connaître les normes sur les déclarations environnementales (NF EN ISO 14020, NF EN ISO 14021 et NF EN ISO 14025), et des normes sur les analyses du cycle de vie (NF EN 14040 et suivantes)
– Connaître la norme NF EN 15804 et le complément national NF EN 15804/CN, pour les produits de la construction, le guide de rédaction des informations sanitaires/confort et le règlement du Programme INIES est également impératif.
– Et/Ou Connaître la norme PEP NF XP C08-100-1 et le PCR ed.4, pour les équipements, et le règlement du Programme PEP est également impératif

Ils devront adresser leur demande en envoyant les documents suivants complétés :

  • Lettre de motivation ;
  • Devis pour chaque projet (possibilité de compiler plusieurs projets) en indiquant le code du ou des projets envisagés ;
  • Modalité d’échéance (dossier incluant un prévisionnel de réalisation du projet) ;
  • Références sur les compétences internes.

Ces documents sont à envoyer à Nadège OURY à l’adresse mail suivante noury@hqegbc.org copie technique@hqegbc.org avec pour objet : « Réponse à l’AAA n°2 prestataire #FaistaFDES #FaistonPEP + Nom du prestataire » avant le vendredi 04 juin 2021 à 12h .

Seuls les dossiers complets seront pris en considération.

Prolongation : La clôture du dépôt de candidature de l’appel est reportée au 30/06/2021.


Calendrier prévisionnel

  • 05/05/2021 : Publication de la liste des candidats sélectionnés
  • 04/06/2021 à 12h : Clôture de l’appel à prestataires
  • Début juin 2021 : Choix des prestataires
  • Juin 2021-Mai 2022 : Réalisation FDES/PEP et règles PSR
  • Septembre 2021 : Appel à vérificateurs
  • Octobre 2021 : Choix des vérificateurs pour la vérification des FDES et PEP et revue critique des PSR
  • Novembre 2021-Juin 2022 : Vérification au fil de l’eau des FDES/PEP ; revue critique PSR
  • Juillet 2022 : Présentation des nouvelles FDES/PEP et PSR lors de l’assemblée annuelle INIES

Pour plus d’informations

Quels leviers pour la rénovation bas carbone ?

Retours de l’atelier du 12 février 2021

Dans le cadre du projet NZC Rénovation, qui vise à identifier les leviers pertinents et spécifiques à la rénovation des bâtiments pour réduire les émissions de carbone, un atelier de réflexion avec les experts de la rénovation bas carbone a eu lieu le vendredi 12 Février 2021. 

Introduction de l’ANRU 

Jean-Benoît CARIOU, chargé de mission Innovation et Transition Ecologique à l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), a introduit la matinée en expliquant les différentes démarches que l’ANRU accompagne. Il a accentué ses propos sur la nécessité de massifier la rénovation pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 en faisant des rénovations bas carbone tout en garantissant un niveau de confort supérieur pour l’usager. Il a également indiqué que le plan de relance va aider à atteindre ces objectifs grâce aux 500 M€ supplémentaires pour la rénovation du parc locatif social. Il a également relevé une phrase dans ce plan très intéressante : « les travaux doivent entre autre respecter une exigence de non-dégradation des émissions de gaz à effet de serre ».  

« Essayons d’avancer collectivement sur les sujets de bas carbone en rénovation pour que cela devienne la norme. » 

Présentation du projet NZC Renovation 

Nadège OURY chargée de mission à l’Alliance HQE-GBC ainsi que Simon DAVIES directeur AIA Environnement ont ensuite présenté le projet NZC Renovation dans sa globalité et les premières observations. Ce projet est financé par la fondation Redevco et mené par l’Alliance HQE-GBC, AIA Environnement et le WorldGBC. 

Nadège OURY a rappelé le contexte de ce projet : l’accord de Paris avec la neutralité carbone, en France la RE2020 avec l’ACV pour tous bâtiments neuf, les travaux de l’Alliance HQE-GBC sur l’ACV en rénovation engagés depuis quelques années. Elle a ensuite rappelé les objectifs du projet « NZC Renovation » : 

  • Continuer les travaux sur l’ACV en rénovation en partant de cas concrets représentatifs du marché de la rénovation en France pour en tirer des enseignements opérationnels 
  • Faire connaitre nos travaux à l’international 

Elle a ensuite expliqué son déroulement à travers ses différentes étapes : 

  • Consolider la méthodologie actuelle 
  • Analyser des cas d’étude représentatifs 
  • Identifier des dispositions pertinentes pour aller vers la neutralité carbone 
  • Consulter différentes parties prenantes et communiquer sur ce projet pour partager les expériences 

Simon DAVIES a poursuivi la présentation en définissant les 7 familles de rénovation qui ont été sélectionnées pour ce projet avec un cas d’étude pour chacun : 

  1. Logements individuels en tissu pavillonnaire – 4 maisons individuelles à Chateaugiron (35) 
  2. Logements collectifs en périphérie urbaine – Résidence la Gavotte, 14 bâtiments à Septème les Vallons (13) 
  3. Patrimoine ancien diffus du centre-ville à vocation d’hébergement – Un bâtiment de 9 logements collectifs à Rodez (12) 
  4. Grande pièce urbaine patrimoniale à restructurer en cœur de métropole – Bâtiment tertiaire Jean Goujon à Paris (75) 
  5. Patrimoine industriel enfriché dans un quartier en renouvellement – H7 de la French Tech à Lyon (69) 
  6. Immobilier d’entreprise récent à rénover lourdement – IBOX à Paris (75) 
  7. Rez-de-chaussée urbain en activation – bureau WIGWAM à Nantes (44) 

Les premiers enseignements de la réalisation de ces ACV en rénovation ont ainsi pu être détaillés : 

  • CARBODIVERSITÉ // La hiérarchisation des émissions varie fortement d’un cas générique à l’autre : à chaque cas sa stratégie ! 
  • 100% CARBONE 2 // Un bâtiment rénové est souvent un projet Carbone 2 à un prix travaux défiant toute concurrence 
  • PART DES COMPOSANTS ET EQUIPEMENTS // Le poids carbone des composants et équipements est compris en 40 et 70% du bilan global 
  • DE NOUVELLES PRIORITÉS // Les lots fluides (CVC, Elec, Plomberie), finitions et cloisonnement ont un poids notable en rénovation. 
  • ACV LIMITÉE// Difficultés liées à l’accès à la donnée historique et patrimoniale : vers un diagnostic approfondi ou une consolidation des données par défaut ? 
  • TEMPORALITÉ CARBONE // Un équilibre à surveiller entre l’impact des matériaux de rénovation et les économies carbone générées. 

Retour d’expériences de projet en rénovation bas carbone

Une rénovation frugale avec une externalité – Retour d’expériences Pierre Verte – Siège ADDENDA à Auch (32)  

Alain CASTELLS, gérant du bureau d’étude ADDENDA a présenté le projet de rénovation de leur nouveau siège dans un ancien hôtel particulier construit en 1760, successivement réaffecté en école puis en gendarmerie. L’objectif est d’avoir un bâtiment patrimonial, à énergie positive, bas carbone et 100% autonome en énergie. Projet débuté en 2014, première phase 2016 puis une deuxième réalisée en 2021. 

« C’est un bâtiment qui revit. Cela permet à une échelle locale de montrer aux élus qu’on peut ne plus considérer les bâtiments anciens comme des passoires énergétiques mais au contraire que c’est un potentiel important en les réutilisant le plus intelligemment possible. »

Les spécificités de ce projet de rénovation sont : 

  • Le choix de ne pas isoler les murs pour avoir une forte inertie et ainsi atteindre 27°C à l’intérieur du bâtiment en été lorsqu’il en fait 40°C à l’extérieur.  
  • La réalisation des cloisons chauffantes en terre crue. 
  • Le choix d’une sobriété énergétique : des luminaires à leds, des appareils électroniques à basse consommation, système de mise en arrêt des lignes d’alimentation de l’informatique et de l’éclairage hors occupation 
  • Un système de chauffage à bois granulé couplé à un ballon d’eau chaude, une mise en place de 100m² de PV avec une unité de stockage de l’énergie pour être 100% autonome s’ils le souhaitent. 

Les premiers retours d’expériences du projet :  

  • C’est possible d’être énergie positive avec un bâti ancien : le projet réalise -13 KWhep/m².an pour l’année 2018 / 2019 
  • Sur les coûts des travaux : le projet aura coûté l’équivalent d’un projet standard de rénovation : 1233€/m² de travaux alors qu’il est énergie positive et autonome en énergie. Son temps de retour sur investissement est de 5 ans. 
  • L’impact carbone des produits de construction (calculé avec la méthode BBCA mais sans prise en compte de la terre crue dans le projet) permet de diviser par 4 les émissions de CO2 comparé à une construction neuve de ce même projet.  
  • L’impact carbone global du bâtiment est de 65 t CO2. Si le bâtiment avait été exploité en l’état sans rénovation, cela aurait été 74 fois plus. 

Comment le réemploi est-il présent en rénovation ? – Retour d’expérience de Cycle Up

Coline BLAISON, Directrice conseil et études Cycle Up, a présenté les enjeux de la rénovation d’un point de vue réemploi. 

Elle a commencé par faire le constat que lorsqu’on arrive sur un chantier de rénovation, on remarque qu’il y a énormément de matières qui peuvent être réutilisées/réemployées et qui vont être enfoui. C’est en ce sens que Cycle Up s’est développé pour donner une seconde vie à ces matériaux. Le réemploi est aussi bénéfique pour plusieurs raisons : 

Cycle Up valorise ces matières selon 3 axes : 

  • Le réemploi ex situ : identification des produits qui peuvent être réemployé (inventaire), mise en ligne sur une plateforme, recherche de preneurs avant la phase de chantier. 
  • Le réemploi in situ : réintégration des produits dans le projet en le réemployant ou le réutilisant avec une autre utilisation. 
  • L’approvisionnement extérieur : identifier parmi les produits de construction neufs ce que la maîtrise d’ouvrage peut accepter comme produits issus du réemploi. 

Le mieux pour une bonne intégration du réemploi c’est d’arriver le plus tôt possible : en phase diagnostic ou programme. 

Elle a ensuite parlé de différents retours d’expériences : 

  • Réemploi Ex-situ du Prado (13) : transformation d’un bureau en logement en donnant les matériaux récupérés à des associations. Produits réemployés/réutilisés : faux plafonds, moquettes, cloisons, équipements sanitaires, luminaires, porte. 
  • Réemploi Ex et In-situ du Passage Amelot (75) : transformation d’un ancien garage avec une programmation mixte.  Produits réemployés/réutilisés : Plancher béton en dallage extérieur, pierre meulière en comblement de trou, garde-corps, escaliers métallique, couverture en zinc. 
  • Approvisionnement extérieur du 106 Temple (75) : projet de rénovation de bureau intégré au programme du Booster du réemploi. Ils sont en train d’identifier avec les architectes les ressources possibles. 

Il en ressort que le réemploi permet :  

  • Au niveau financier, d’apporter des plus-values mais aussi du moins-value (ex du Passage Amelot les éléments cités en vert) à l’heure actuelle. 
  • La réduction de la quantité de déchet d’un chantier. 
  • Le réduction l’empreinte carbone (on évite de produire de nouvelles matières) 

« Le réemploi doit se penser dès la conception du projet. Il sera toujours différent d’un projet à un autre et même à l’intérieur d’une pièce à une autre en fonction de la disponibilité du marché.  »

Le choix des produits de construction – retour d’expériences du R+7,  132 rue de la Convention à Paris en ITE Paille 

Benoit ROUGELOT, architecte chez Landfabrik a présenté le projet de rénovation 132 rue de la Convention à Paris, un immeuble de 7 étages de Paris Habitat où l’isolation thermique par l’extérieur n’a jamais été achevé depuis 1930. 

Lors de son intervention, il a rappelé qu’actuellement la part du marché de la construction paille, est à peine de 0,1% de la production française. Si le marché de la construction paille utilisait 10% de la production, il serait possible d’isoler 300 000 logements par an. Il a indiqué que la ressource était assez abondante pour ne pas être en concurrence d’utilisation contrairement à d’autres agro-ressources. Il a également précisé qu’en règle générale, les bottes de paille viennent de moins de 50km du chantier. 

Les retours d’expériences de cette opération : 

  • La barrière qui peut exister sur cette méthode peut être réglementaire. 
  • La préfabrication ne réduit pas forcément l’empreinte carbone mais permet de réduire la pénibilité sur chantier et assure des chantiers plus rapides (donc moins dépendant de la météo).  
  • Moins de carbone est souvent synonyme de plus d’intensité sociale, sur des métiers valorisants. 

« Si le marché de la construction paille est multiplié par 100 (soit 10% de la part de paille du marché français), il serait possible d’isoler 300 000 logements par an. »

Repenser les usages lors d’une rénovation – retour d’expériences de Deerns 

Ana Cunha, Directrice des pratiques immobilières internationales chez Deerns a présenté différents retours d’expériences de projets qui ont repensé leurs besoins : 

  • Ecole de Drenthe (Pays-Bas) : augmenter l’usage en réduisant les coût de maintenance. Mettre des capteurs pour détecter la présence des personnes dans les salles et bureaux a permis d’intensifier les m² existant et de rénover plutôt que de construire un nouveau bâtiment ainsi que de répondre à la demande du campus de développer une stratégie de campus intelligent. L’utilisation de ces capteurs a permis de faire un tableau de bord pour identifier les espaces utilisés réservés, pas utilisés mais réservés et utilisés mais pas réservés et ainsi rendre plus attractifs des endroits qui ne l’étaient pas. En plus, via une application mobile, les étudiants et professeurs peuvent avoir des informations supplémentaires telles que le confort dans la salle, des actualités du campus, … 
  • The Outlook – siège de Microsoft à Amsterdam : rénover et intensifier les usages sur une surface plus petite sinon le locataire allait partir. La solution a été de développer en premier lieu le bâtiment de capteurs intelligents pour connaître l’utilisation du bâtiment afin de pouvoir conceptualiser la rénovation puis pouvoir penser en termes de services d’usage et non plus en m². Cela a permis également d’avoir une flexibilité pour les potentielles rénovations futures. Cette rénovation de bâtiment connecté a aussi été pensée dans son environnement pour qu’il soit connectable avec les autres bâtiments environnants (zone aéroportuaire) qui pourraient avoir des contraintes d’espaces à l’avenir et que ce bâtiment puisse accueillir de nouveaux travailleurs. 
  • The A’DAM Tower – ancien bureau de Shell dans les docs à Amsterdam : transformation à utilisation mixte. Le but était de passer de 500 personnes dans le bâtiment à 3000-5000 personnes et ainsi rendre plus attractif ce quartier des docks d’Amsterdam. Ils ont gardé la structure principale et ont rajouté des étages supérieurs et plusieurs ascenseurs. 

Ce qu’apporte ces retours d’expérience : 

  • Avant de rénover, il faut requestionner l’usage du bâtiment. 
  • La rénovation est aussi là pour optimiser l’usage, la fonctionnalité et la flexibilité. 
  • L’ACV ne traduit qu’une partie de la réflexion, il faut aussi voir d’autres critères. 
  • Il faut utiliser le « smart » de manière raisonnée pour faire des choix justifiés et intelligents, ce n’est pas un objectif à atteindre mais un outil. 

« Avant toute rénovation, il faut requestionner l’usage du bâtiment. A quand un indicateur d’impact/m²/usager/h ?  »

Ateliers  

Les participants ont été répartis dans 4 groupes, selon différentes typologies d’opérations de rénovation  :  

  • Le résidentiel 
  • Les grands patrimoines tertiaires 
  • Les tertiaires « insolites » 
  • La réhabilitation en rez-de-chaussée 

Via l’outil collaboratif mural, l’ensemble des participants ont pu mettre des idées sur les différents leviers à prioriser : 

  • Frugalité 
  • Circularité 
  • Matérialité 
  • Technicité  
  • Externalité 

Chaque groupe a réfléchi aux dispositions bas carbones, contraintes spécifiques et retours d’expériences qu’ils connaissaient sur les deux thématiques choisies.  A chaque fois ce sont les termes Frugalité et Circularité qui sont ressortis. 

  • Synthèse réhabilitation en rez-de-chaussée 

Pour cette typologie, il y a un turnover très important donc beaucoup de produits de construction et équipement qui peuvent changer. 

  • Synthèse Les grands patrimoines tertiaires 

Les pratiques de livraison à blanc ont été questionnées en s’interrogeant sur les possibilités de laisser le locataire prendre en charge l’aménagement ou d’identifier avec lui ses besoins pour ne pas rallonger la période et la gestion du chantier  

  • Synthèse projet résidentiel 

La réflexion a été plus générale et a porté sur des moyens et outils pratiques déjà existants, comme par exemple les FDES de réemploi, Energie Sprong, … 

  • Synthèse Les tertiaires « insolites » 

Dans ce groupe, il a été a particulièrement question d’esthétisme et des opportunités de rendre ses lettres de noblesse à un bâtiment ancien. 

Allocution de Clôture par Redevco 

Clemens BRENNINKMEIJER, directeur du pôle développement durable de Redevco a clôturé cette matinée en expliquant pourquoi ils soutiennent financièrement cette initiative : pour faire avancer l’expertise sur ce sujet, le partage de cette expérience afin d’atteindre la neutralité carbone pour que les générations futures puissent vivre dignement. 

La députée Marjolaine Meynier-Millefert devient présidente de l’Alliance HQE-GBC

Le Conseil d’Administration de l’Alliance HQE-GBC vient de nommer Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT comme Présidente. Elle succède à Philippe VAN DE MAELE qui occupait ce poste depuis 2017.

Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT est députée de la 10ème circonscription de l’Isère. Elle est vice-présidente de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire. Depuis mars 2019, elle est rapporteure de la Commission d’enquête sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique.

Découvrez le communiqué de presse de l’élection de Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT

Retour sur Cities to Be

Qui est le réseau bâtiment durable ?

Qui est le World Green Building Council ?

L’urbanisme circulaire et étalement urbain

La parole à la Mairie de Langouët

Interview : Simon Davies, Vice Président de la Fondation AIA Life Designers

Le déploiement d’Energie Sprong en Pays de la Loire

Interview : Raphaël Ozil, Responsable travaux et services chez Vinci Construction France

Interview : Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable

Interview : Pascal Eveillard, Directeur Construction Durable chez Saint Gobain

Interview : Nathalie Hautbois, Prescriptrice Région Ouest chez Knauf Insulation

Interview : Mélanie Shink, Pilote projet Structurant CSF IPC Bâtiment Zéro Déchet, Ciments Calcia

Interview : Maxime Roger, Directeur du CSTB Nantes

Interview : Erwann Deveze, Consultant en Neuromanagement chez Neuroperformance Consulting

Interview : Matthieu Paillot, Président de Teksial

Interview : Bruno Moras, Directeur Régional Centre Ouest chez Dalkia

Interview : Benjamin Ficquet, Directeur Transitions Environnementales chez ICADE

Frugalité heureuse avec le bois

Interview : Béatrice Vila, Responsable marché bâtiment et industrie chez Lafarge Holcim France

Interview Alain Riguidel Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers des Pays de la Loire

Economie circulaire dans le bâtiment, que fait HQE ?

Quel bilan pour Cities to Be ?

Retour sur Cities to Be !