François Rieussec, Président de l’UNAM, Union Nationale de Aménageurs, présente la démarche HQE Aménagement pour un cadre de vie durable.
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NZC Rénovation : Quels leviers pour une rénovation vraiment bas carbone ?
Les résultats du programme d’innovation collaborative NZC Rénovation ont été dévoilés à l’occasion du webinaire Quels leviers pour une rénovation vraiment bas carbone ? qui a eu lieu le jeudi 6 janvier 2022 avec la participation de Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France, Estelle Réveillard, Directrice de l’Alliance HQE-GBC France, Nadège Oury, chargée de mission à l’Alliance HQE-GBC France, Simon Davies, Directeur AIA Environnement, Maxime Havard, Pilote Bas carbone AIA Environnement, Diego Aguilera, Responsable Développement et Maîtrise d’ouvrage, Vilogia Grand Sud, Nicolas Jandot, Directeur RSE, Gecina, Jean-Eric Fournier, Directeur Développement Durable, Covivio,
Ces derniers montrent que la rénovation bas carbone s’inscrit dans une démarche holistique de rénovation environnementale.
Deux enseignements sont à retenir :
- Les notions de temps de retour carbone : La démarche de neutralité carbone appliquée au projet NZC consiste en priorité à réduire le plus possible le temps de retour carbone.
- Il existe 5 leviers pour la rénovation bas carbone :
- Tacticité : Préserver l’existant, pas de matériau inutile, réinterroger la valeur d’usage
- Circularité : Réemploi in situ, ex situ, déconstruction sélective, récupération de ressources
- Matérialité : Mixité constructive, éco matériaux adaptés à la rénovation
- Technicité : Conception low-tech, discernement digital, la bonne technologie au bon endroit
- Externalité : Partage et mutualisation avec les voisins, compensation avec des externalités positives sur le territoires.
Les résultats sont disponibles ci-dessous:
- NCZ Rénovation – Rapport optimisation et scénarios des cas génériques retenus
- NZC Rénovation – Carnet des leviers bas-carbone pour la rénovation
Pour un savoir plus, visionnez le webinaire NZC Rénovation.
ENERJ-MEETING 2022 : Construire et ré-nover, objectif zéro carbone
L’Alliance HQE-GBC est partenaire de cet événement qui s’adresse aux prescripteurs du bâtiment.
CONSTRUIRE ET RÉ-NOVER, OBJECTIF ZÉRO CARBONE : découvrez les nouvelles réglementations, des retours d’expérience concrets et les dernières tendances du marché.
Cadre de définition de la résilience et de l’adaptation pour le cadre bâti
Pour aider les décideurs de l’aménagement urbain à mieux appréhender la résilience et l’adaptation pour le cadre bâti et agir, l’Alliance HQE-GBC France publie « le cadre de définition de la résilience et de l’adaptation pour le cadre bâti ». Ce document propose un langage commun et une vision structurante afin d’accompagner les acteurs et leur faciliter la mise en œuvre opérationnelle dans les secteurs de la construction et de l’aménagement.
L’Alliance HQE-GBC France présente à la COP26 à Glasgow
Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France est intervenue en ouverture de la séquence décarbonisation du secteur du bâtiment à la COP26 à Glasgow en Ecosse dans un discours intitulé « La décarbonation du secteur du bâtiment 5 ans après la COP21 : quelles clés de réussite ? Quelle est la suite ? ».
Mesdames et Messieurs,
Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France et Députée de L’Isère
Invités distingués,
Bonjour,
« Comment le secteur des bâtiments va-t-il atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 ?
Dans les allées de cette 26e conférence contre le changement climatique, chacun mène ses propres batailles climatiques. Celle-ci c’est la mienne. C’est la mission que m’a confié le gouvernement français depuis 2017 et je suis fière de pouvoir vous présenter aujourd’hui l’engagement de la France dans cette tâche. Car, plus qu’une mission, ça a été mon obsession ces dernières années.
Mais ce qui est plus important, c’est que si vous êtes assis ici, à m’écouter, cela signifie que c’est aussi une bataille que vous menez. Je voudrais donc tout d’abord vous remercier pour votre propre travail et souligner à quel point je suis reconnaissante d’avoir l’occasion d’échanger avec vous tous sur la façon dont nous abordons chacun ce défi spécifique dans nos pays respectifs.
Partager nos savoirs durement acquis concernant ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas est la seule façon d’aller de l’avant. Et que nous le fassions ici me rend très optimiste.
Le secteur des bâtiments, en France, est responsable d’environ un quart des émissions de gaz à effet de serre… c’est-à-dire si l’on se concentre uniquement sur les 2 premiers périmètres que sont la consommation d’énergie au sein des bâtiments et la production d’énergie pour les bâtiments.
Si vous prenez également en compte le troisième périmètre, c’est-à-dire le carbone émis lors de la production de matériaux utilisés pour la construction ou la reconstruction, ce nombre grimpe pour atteindre environ un tiers de nos émissions totales de gaz à effet de serre.
Cela signifie évidemment que depuis les accords de Paris, le secteur des bâtiments est une cible prioritaire pour la France. Et il est juste aussi que la stratégie du secteur des bâtiments soit un thème clé de la conférence de cette année. On parle de 10 milliards de tonnes de CO2 émises en 2019. C’est 38% des émissions totales mondiales… 38% !
En France, le secteur représente également environ la moitié de la consommation finale d’énergie, principalement pour assurer les besoins de chauffage et de rafraîchissement des gens. Cela signifie que c’est aussi une question de santé, et une question de capacité à payer pour cette énergie.
La première étape logique était donc de réduire au minimum la consommation d’énergie dans les bâtiments neufs… Afin de ne pas rajouter de problèmes aux problèmes. A cet effet, la réglementation thermique de 2012 a poussé l’objectif énergétique français à rejoindre les plus bas au monde : elle préconisait un maximum de 50 kwh/m2/an. C’était important et ambitieux, mais pas suffisant.
Il fallait aussi tenir compte du fait que les nouvelles constructions ne représentent qu’environ 1% des bâtiments, et qu’à ce rythme, d’ici 2050, seulement 30% au mieux du parc immobilier total aurait été remplacé et aurait atteint les normes requises. Il était donc important de traiter les bâtiments existants aussi.
Ainsi, une loi votée en 2015, parallèlement aux accords de Paris, stipulait que d’ici 2050, tous les bâtiments existants, qu’ils soient publics ou privés, logements ou bureaux, devaient être rénovés afin de ne pas consommer plus de 80 kwh par m2 par an. L’objectif, à l’époque, était de s’attaquer à 500 000 logements par an. Mais nous avons pris du retard bien sûr, donc maintenant nous parlons d’un million de rénovations globales par an ! C’est énorme! C’est presque impossible !
Et jusqu’à récemment, à vrai dire, nous étions confrontés à un double problème : nous ne pouvions pas engager les ménages dans des rénovations suffisamment profondes et le nombre total de logements rénovés chaque année était encore insuffisant, quoi que nous fassions.
Je suis heureuse de dire qu’engager les gens à rénover n’est plus un problème. Grâce à une profonde transformation et simplification de notre dispositif de subventions, grâce à un soutien financier massif à cet objectif, grâce aussi, disons-le, au mouvement des gilets jaunes, qui a déclenché une prise de conscience sans précédent sur le fait que la rénovation des bâtiments est la clé d’une transition socialement juste, et grâce enfin au confinement COVID, qui a convaincu tout le monde, même au-delà des spécialistes, que la rénovation des bâtiments servait des finalités sanitaires et économiques autant qu’environnementales … grâce à tous ces facteurs réunis : la route vers la massification est enfin pavée !
Nous sommes aujourd’hui confrontés à un nouveau défi, celui de trouver la main-d’œuvre capable de transformer les objectifs climatiques en chantiers de rénovation réels. S’il est difficile d’évaluer combien de travailleurs seront nécessaires (est-ce deux fois plus ? Dix fois plus ?), on est sûrs qu’il faudra recruter massivement. Nous aurons besoin d’au moins 300 000 nouvelles recrues très vite ! J’ai presque envie de demander aux jeunes qui font la grève pour le climat ces jours-ci de plutôt se lancer dans une formation pour devenir des professionnels de la rénovation, car nous sommes et nous serons largement à court de main d’œuvre. Et ce serait un moyen très concret pour eux également d’agir pour le climat.
Au-delà de la rénovation des bâtiments, qui représente un grand défi opérationnel et de management, la véritable révolution environnementale que le secteur a entrepris ces derniers mois en France, est notre dernière réglementation du bâtiment. C’est vraiment cela qui va changer la donne.
Cette réglementation, la RE2020, a pour objectif de passer d’une réglementation essentiellement thermique (axée principalement sur l’utilisation de l’énergie) à une réglementation environnementale. Les nouvelles normes prendront ainsi en compte les émissions de gaz à effet de serre tout au long du cycle de vie du bâtiment, de la construction à la démolition. Il a en effet été démontré qu’un bâtiment à haute efficacité énergétique, bien conçu, dégagera plus de carbone au moment de sa construction, que dans sa phase d’utilisation s’il utilise une énergie bas carbone.
Pourquoi cela change-t-il la donne ? Parce que cela jette les bases d’une évaluation efficace des émissions de carbone dans tous les aspects d’un bâtiment et cela crée un cadre de transparence qui empêchera fondamentalement le greenwashing.
Cela encouragera les investisseurs à sélectionner pour chaque projet une combinaison de matériaux et de solutions techniques avec une nouvelle ligne directrice : il ne s’agira plus seulement de coûts et de services, il s’agira également de choisir la meilleure valeur environnementale. Et de ce fait, il incitera à son tour les industriels à augmenter la valeur environnementale de chacun de leurs produits… Il encouragera aussi de nouvelles manières de concevoir les bâtiments… c’est un cercle vertueux qui s’élargit de minute en minute !
Je dois en vanter un peu les mérites. D’abord parce que.. bon d’abord parce que je suis française et vous savez comment ça se passe : si je ne me vante pas un peu de quelque chose à un moment donné c’est que je ne suis pas vraiment française… mais surtout, je dois m’en vanter parce que c’est assez unique ! Les nouveaux bâtiments produits en France seront désormais conformes aux normes de neutralité carbone. Ce n’est pas un engagement prometteur pour un avenir lointain. Cela se passe en ce moment. Et ça change tout !
L’Alliance pour la Haute Qualité Environnementale que je représente également fièrement aujourd’hui possède la plus grande base de données de déclarations environnementales de produits au monde. Cela s’appelle INIES et vous devriez écrire ce nom! Cette base de données est au cœur de la RE2020 et de ce nouveau système d’évaluation.
Cette réglementation ENVIRONNEMENTALE nous donne la bonne impulsion et les bons outils. Cela nous pousse à nous poser toutes les bonnes questions, dans le bon ordre ! Et les nouveaux bâtiments ne sont que la pointe de l’iceberg (dont on peut espérer qu’il ne fondra plus) !
Je vous donne un exemple : l’Alliance HQE-GBC va bientôt livrer une étude sur la manière dont la nouvelle réglementation carbone pourrait également s’appliquer aux rénovations. Nous créons un indicateur de retour sur investissement carbone pour nous aider à savoir quand il est plus intéressant de rénover que de déconstruire et reconstruire, et quand ce n’est pas le cas. Quel est le point d’équilibre carbone ? à quel moment les bénéfices de la rénovation compensent-ils l’investissement carbone initial ? l’étude montre que si aucune attention n’est portée à cet indicateur, le temps de retour sur investissement carbone peut dépasser 50 ans pour une rénovation de bâtiment. Dans un monde où on vise les 1,5°, ce type d’information est VITAL et devrait devenir systématique dans notre vie quotidienne et nos décisions stratégiques.
Avec ce genre de méthode, vous réfléchissez à ce qu’il faut garder et ce qu’il faut retirer du bâtiment que vous devez rénover. Cela vous donne une ligne directrice constante pour hiérarchiser les opérations et éviter le superflu.
Cela fait de l’économie circulaire plus qu’une mode, cela la rend indispensable : que puis-je garder ? Que puis-je réutiliser ? Si je ne le garde pas, est-ce que ça peut être réutilisé ailleurs ?
Cela questionne l’utilisation de nouveaux matériaux et équipements ainsi que leur mise en œuvre : que faut-il installer ? où et dans quel but ? Quand faut-il choisir une technologie low-tech ou pas de tech du tout plutôt qu’une technologie d’efficacité énergétique ?
Enfin, cela interroge les interactions que le bâtiment peut avoir avec son environnement : est-il possible d’augmenter le taux d’occupation du bâtiment ? est-il possible de partager les espaces ? un parking par exemple, une pièce peu utilisée ? Cela permet de mesurer les externalités positives que peut avoir une rénovation, comme la réduction des déplacements par exemple. Cela pourrait (et devrait) même encourager de nouveaux modes de vie bas carbone à l’échelle du quartier.
Ces exemples montrent l’évolution du secteur des bâtiments. Nous sommes passés de la réglementation thermique à la réglementation environnementale : la rénovation des bâtiments suivra bientôt le même chemin.
Mais si il y a une chose que l’on a appris en France du mouvement des gilets jaunes qui a mis le feu aux Champs Elysées il y a quelques mois, c’est que la transition environnementale ne fonctionnera pas sans justice sociale. Et c’est ce qu’il y a de plus beau là-dedans : c’est du gagnant-gagnant. Vous obtenez plus de bien-être (à la fois immédiat et à long terme) pour les gens à un coût maîtrisé. Il n’y a aucun sacrifice à faire.
C’est quelque chose que nous tenons toujours à rappeler : tout projet est multi-facettes et doit être évalué sous tous les angles à la fois. L’équilibre est la clé du développement durable. Prenez n’importe quel indicateur, concentrez-vous sur celui-ci au point de devenir aveugle à tout le reste et vous êtes presque sûr que quelque chose va très vite très mal tourner. Le confort, l’eau, l’énergie, la biodiversité, pour ne citer que quelques autres sujets, sont tout aussi importants que les indicateurs carbone. Mais c’est ce sur quoi nous allons travailler l’année prochaine, donc c’est une histoire pour une autre conférence sur le climat… et j’ai déjà été trop longue.
Pour conclure, comme vous je suppose, j’ai entendu des commentaires selon lesquels cette Conférence ne serait peut-être pas aussi ambitieuse qu’elle devrait l’être.
Eh bien, pour ma part, je n’aime pas que les gens jettent l’éponge avant la fin du match.
Parce que nous le savons : le succès de cette COP dépendra du nombre d’actions concrètes qui auront lieu quand nous rentrerons chez nous.
Alors si je peux me permettre, je voudrais terminer par un message optimiste pour ceux à l’extérieur qui craignent qu’on soit en train de les laisser tomber : venez regarder de plus près le secteur du bâtiment, car ici, je suis heureuse de le dire, il y a vraiment des choses qui se passent, et nous avons les clefs de 38% de la solution !
Merci.
L’Alliance HQE-GBC France a célébré ses 25 ans à Lyon
Au programme des 25 ans de l’Alliance HQE-GBC France, la visite d’un chantier de logements en cours de certification NF Habitat HQE avec Gecina, Batigère Rhône-Alpes, Grand Lyon, Agence SUPERMIXX et Cerqual et de l’écoparc Gerland 75 certifié HQE™ Aménagement avec Mission Gerland, D2P Aménagement et Certivéa.
Suivi d’une table ronde :« Du bâtiment à la ville, au territoire : comment trouver l’équilibre entre les enjeux environnementaux, sociétaux et économiques ? » en présence de Marjolaine Meynier-Millefert, Magali Reghezza-zitt, Méka Brunel, Frédéric Carteret, François Petry, Cédric Szabo et Béatrice Vessiller.
A cette occasion, Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France, et Patrick Nossent, Président de Certivéa, ont par ailleurs répondu à une interview croisée .
Les derniers chiffres Inies
Baromètre au 30 septembre 2021
Alors que l’entrée en application de la RE2020 se rapproche, il est temps de s’intéresser aux chiffres de la base de données INIES, qui fournit les données environnementales et sanitaires de référence pour le bâtiment.
Le nombre de données est en constante progression. À ce jour, 4502 données sont disponibles. Entre le 31/12/2020 et le 30/09/2021, le taux de croissance a étéde 15,4% (cf. Baromètre INIES 2021).
Au 30 septembre 2021, les 4502 données renseignées se répartissaient en 3049 données spécifiques (2545 FDES et 502 PEP), 1365 données environnementales par défaut et 67 données conventionnelles de services, mises à disposition des acteurs dans la dynamique de la future RE2020
Les vérificateurs des Programmes de vérification
Chaque année a lieu une session d’habilitation pour les nouveaux vérificateurs. Pour ceux déjà habilités, un renouvellement par les pairs se déroule tous les 3 ans.
Pour le programme PEP Ecopassport, on peut compter 2 renouvellements et 6 nouveaux vérificateurs, portant à 29 le nombre de vérificateurs PEP.
Pour le programme INIES, ce fut l’occasion de renouveler 5 vérificateurs et d’en accueillir 3 nouveaux, portant à 23 le nombre de vérificateurs INIES .
Lancement de l’appel à vérificateurs de l’appel à accompagnement N°2 #FaistaFDES #FaistonPEP
Contexte
Un appel à accompagnement a été lancé le 18 février 2021 par l’Alliance HQE-GBC avec le soutien financier de l’ADEME pour encourager la création de nouvelles déclarations environnementales collectives.
Les objectifs de cette aide sont multiples :
- Mobiliser les fabricants des familles de produits et d’équipements qui ne sont pas encore engagés dans la production de déclarations environnementales ;
- Produire de nouvelles déclarations environnementales pour les familles de produit non couvertes ;
- Répondre aux besoins des maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre qui souhaitent utiliser des données spécifiques pour réaliser leurs ACV bâtiment.
L’appel s’est clôturé le mardi 6 avril 2021.
Appel à vérificateurs
Candidature
Les vérificateurs retenus devront obligatoirement être vérificateur habilité au Programme :
- INIES pour les FDES
- PEP Ecopassport pour les PEP et PSR.
Afin de respecter la tierce partie indépendante, toutes FDES, PEP et PSR réalisés par une structure ne pourra être vérifiée par un vérificateur de cette même structure.
Composition de la demande
Les vérificateurs devront adresser leur demande en envoyant les documents suivants complétés :
- Lettre de motivation
- Devis pour chaque projet (possibilité de compiler plusieurs projets) en indiquant le code du ou des projets envisagés
- Références sur les compétences du vérificateur
Ces documents sont à envoyer à Nadège OURY noury@hqegbc.org et à Amine HADJI ahadji@hqegbc.org avec pour objet : « Réponse à l’AAA n°2 vérificateurs #FaistaFDES #FaistonPEP + Nom du prestataire » avant le 26 Novembre 2021.
Seuls les dossiers complets seront pris en considération.
Modalités de sélection
Les critères de sélection pour la vérification seront :
- L’obligation de tierce partie indépendante
- Les compétences du vérificateur avec références à l’appui
- L’existence de travaux déjà réalisés par le prestataire sur un produit similaire
- Le prix
L’Alliance HQE-GBC s’engage à envoyer à minima 3 devis aux porteurs de projets.
Une première sélection sera réalisée à minima par l’Alliance HQE-GBC et l’ADEME. Le choix définitif sera fait par le porteur de projet.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au vendredi 26 Novembre 2021.
Toutes questions sur l’AAA n°2 pourront être adressées à Nadège OURY et Amine HADJI par mail aux adresses suivantes noury@hqegbc.org et ahadji@hqegbc.org .
Calendrier prévisionnel
- 19/10/2021 : Lancement de l’appel à vérificateur
- 26/11/2021 : Fin de réception des offres de l’appel
- Décembre 2021 : Choix des vérificateurs pour la vérification des FDES et PEP et revue critique des PSR
- Septembre 2021 – Mai 2022 : Réalisation des FDES/PEP et des règles PSR
- Janvier 2022 – Juin 2022 : Vérification (au fil de l’eau) des FDES/PEP et revue critique PSR
- Juillet 2022 : Présentation des nouvelles FDES/PEP et PSR lors de l’assemblée annuelle INIES
1996-2021 / 25 ans de HQE
1996/2021 Rétrospective
Depuis vingt-cinq ans, HQE essaime les bonnes
pratiques et stimule les professionnels de l’immobilier et de l’aménagement
pour des bâtiments plus performants selon une approche globale et multicritère.
Lancée
en 1996 pour porter un cadre de référence, la démarche HQE, définissant
les célèbres 14 cibles pour porter les ambitions du développement
durable dans le secteur du bâtiment, en France puis aussi à l’international.
L’Association, reconnue d’utilité publique en 2004, s’est positionnée à
l’écoute de toutes les parties prenantes en privilégiant le travail
collaboratif pour proposer des visions structurantes et un langage commun, pour
dépasser le cloisonnement des métiers et développer une approche globale
de l’acte de construire
La certification HQE à compter de 2005, le décline pour constituer
aujourd’hui une référence incontournable, en se positionnant parmi
les certifications les plus utilisées dans le monde, sur des bâtiments en
construction, en rénovation, et en exploitation.
Publié en 2010, le guide de la démarche HQE Aménagement étend la réflexion
globale, multicritère et pluridisciplinaire à l’aménagement opérationnel.
Avec le lancement, en 2011, des premiers travaux d’innovation
collaborative HQE Performance, l’Association contribue à diffuser
l’évaluation des impacts environnementaux des bâtiments et devient propriétaire
gestionnaire de la Base INIES;
Devenue Alliance HQE-GBC en 2016 avec la fusion de l’Association HQE et de
France GBC, elle prend une dimension internationale et s’établit comme le
membre français du réseau mondial des GBC.
Elle reste, en 2021, le lieu privilégié de dialogue, entre des
professionnels engagés et poursuit ses travaux d’innovation collaborative
et prospective en faveur de la conception et de la construction durable du
bâtiment et de la ville de demain.
Venez célébrer les 25 ans de l’Association le 21 octobre à Lyon : https://www.hqegbc.org/agenda/25-ans-de-hqe/
En présence de
Magali Reghezza-Zitt,
Géographe et Maître de conférence au Centre de formation sur l’Environnement et la Société à l’Ecole normale supérieure (ENS)
Et
Béatrice Vessiller,
2ème Vice-Présidente de la Métropole de Lyon en charge de l’Urbanisme et du Cadre de vie
Programme du 21 octobre
15h30 à 17h30 – Visite de sites – RDV au 75 rue de Gerland, 69007 Lyon – Découvrez une opération certifiée HQE Aménagement et visitez le chantier d’un programme de logement en cours de certification NF Habitat HQE
- Un chantier de logements en cours de certification NF Habitat HQE,
avec Batigère Rhône-Alpes et Cerqual, - Une opération certifiée HQETM Aménagement,
avec D2P Aménagement, la Mission Gerland et Certivéa - Avec :
- Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC,
- Antoine Desbarrières, Président de Cerqual Qualitel Certification,
- Patrick Nossent, Président de Certivéa,
- Didier Budin, Directeur Mission Gerland Grand Lyon Métropole,
- Médéric Fossard, Responsable Pôle Aménagement Urbain D2P Aménagement,
- Béatrice Couturier, chargée de mission aménagement durable du Grand Lyon,
- Emmanuel Ganzhorn, architecte, Agence SUPERMIXX,
- François Dhonte, Directeur Général de Batigère
de 18h00 à 20h00 – Conférence – RDV au Sucre au 52 quai Rambaud, 69002 Lyon
- 18h15 : Allocution d’ouverture
- Magali Reghezza-Zitt, Géographe
- Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC
- 18h30 à 19h45 : Table ronde : « Du bâtiment à la ville, au territoire : Comment trouver l’équilibre entre les enjeux environnementaux, sociétaux et économiques ?
- Frédéric Carteret, Président de l’UICB (Union de l’Industrie de la Construction Bois)
- François Petry, Président de la Filière Béton
- Méka Brunel, Directrice Générale de GECINA
- Fanny Lacroix, Vice-Présidente à la transition écologique, Association des Maires Ruraux de France
- Béatrice Vessiller, 2ème Vice-Présidente de la Métropole de Lyon en charge de l’Urbanisme et du Cadre de vie
- 19h45 : Conclusion
- Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC
dès 20h00 – Cocktail dînatoire – Le Sucre – Retrouvez-nous dans une ambiance conviviale pour célébrer les 25 ans de l’Association
Nouveau dossier Construction 21 dédiée à la Rénovation
Lancé le 14 septembre 2021, le dossier « Massifier la rénovation relevons le défi » sera diffusé ces prochaines semaines le site de Construction 21. Il est réalisé sous la rédaction en chef de Marjolaine Meynier Millefert pour l'Alliance HQE GBC et André Falchi pour Nobatek /INEF 4 le dossier rassemblera plus de 30 publications d’experts et professionnels de la rénovation
En novembre 2021 se tiendra une nouvelle COP, rappel annuel des objectifs environnementaux ambitieux fixés par les Etats Si la neutralité carbone est
prévue pour 2050 ses modalités concrètes sont peu évoquées.
Représentant 43 de la consommation énergétique des Français et produisant le quart des émissions nationales de CO 2 et gaz à effet de serre le secteur du bâtiment doit devenir une priorité Il est donc nécessaire de s’adresser au neuf, mais aussi et surtout à l’ancien.
En effet, le rythme annuel de renouvellement du parc immobilier français n’est que d’ 1 par an, et cela depuis 30 ans Il est essentiel que celui ci soit massivement rénové d’un point de vue énergétique pour décarboner un peu plus le secteur du bâtiment De plus, la rénovation énergétique est aussi l’occasion d’embarquer d’autres thématiques, telles que l’amélioration du confort et de la santé, l’adaptation au changement climatique ou l’économie circulaire.
À travers des outils d’accompagnement humains, techniques et financiers
des nombreuses aides existent déjà, comment fonctionnent elles et comment les améliorer ? Quels sont les autres leviers à actionner pour mettre en place cette massification et de quels retours d’expérience bénéficions nous ? Ce nouveau Dossier Construction 21 permettra d’aborder ces questions, à travers les contributions d’experts et de professionnels de ces sujets.
Découvrez ce dossier sur Construction 21
Publication du Baromètre INIES 2021
Une base au service des utilisateurs de la RE2020
INIES, la base de données incontournable pour la réalisation des Analyses de Cycle de Vie (ACV) des bâtiments dans le cadre de la RE2020, enregistre cette année encore une augmentation du nombre de données, consultables gratuitement, nécessaires à l’évaluation de la performance environnementale des ouvrages.
Le baromètre INIES 2021 s’organise en 4 parties :
1. INIES prête pour la RE2020 : Quelles données utiliser pour l’ACV bâtiment et à quelle étape (du projet) ?
2. Les Chiffres clés de la Base INIES
Au total, 4 208 données disponibles dont 2 780 données spécifiques (2 291 FDES et 489 PEP).
3. La vie d’INIES : Les orientations stratégiques et les nouveautés des programmes
- Mise en place des FDES en format EN 15804+A2
- Création du PCR édition 4 pour les PEP
4. #FaistaFDES #FaistonPEP : Les appels à accompagnements et Les données manquantes
Les principales données manquantes de la base INIES :
Le baromètre INIES 2021 est téléchargeable au lien suivant :
Le retour sur l’assemblée annuelle INIES 2021 est disponible au lien suivant : Assemblée annuelle INIES 2021 : 160 participants !
CADRE D’ÉVALUATION HQE AMÉNAGEMENT : Appel à commentaires
Donnez votre avis sur les indicateurs issus du Test HQE Performance Quartier et contribuez aux outils au service de l’aménagement durable
Afin de contribuer aux outils au service des pratiques de l’aménagement durable, l’Alliance HQE-GBC souhaite proposer un cadre d’évaluation pour les opérations d’aménagement.
Venant compléter le cadre de référence, cette partie 2 du guide HQE Aménagement est issue du bilan du Test HQE Performance quartier mené en 2018-2019 avec le soutien de l’ADEME sur une dizaine d’opérations d’aménagement volontaires.
Il explicite dans une première partie les enjeux de l’exigence récurrente d’évaluation pour une opération d’aménagement. Il propose également un panel d’indicateurs afin d’obtenir une vision globale de la performance d’un quartier.
Le test HQE Performance Quartier avait permis de tester 30 indicateurs, 19 ont été retenus pour leur pertinence, leur applicabilité et leurs réponses à des enjeux croisés du développement durable : le changement climatique, la raréfaction des ressources, la perte de la biodiversité, la santé et le bien-être, la cohésion sociale et l’économie.
Avant la publication de ce nouveau guide au service des aménageurs et des collectivités, l’Alliance HQE-GBC lance un large appel à commentaire afin de recueillir vos avis et remarques qui nous seront très utiles.
Retrouvez ici le document soumis à commentaires
Cet appel à commentaires est prolongé jusqu’au 23 août 2021. Une réunion de débriefing des commentaires est proposée le vendredi 3 septembre matin.
Contact :
Pour participer, envoyez vos commentaires à Nathalie SÉMENT nsement@hqegbc.org