L'alliance des professionnels pour un cadre de vie durable

L'alliance des professionnels pour un cadre de vie durable.

L’Alliance HQE-GBC France présente à la COP26 à Glasgow

Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France est intervenue en ouverture de la séquence décarbonisation du secteur du bâtiment à la COP26 à Glasgow en Ecosse dans un discours intitulé « La décarbonation du secteur du bâtiment 5 ans après la COP21 : quelles clés de réussite ? Quelle est la suite ? ».

Mesdames et Messieurs,
Invités distingués,
Bonjour,
 
« Comment le secteur des bâtiments va-t-il atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 ?
 
Dans les allées de cette 26e conférence contre le changement climatique, chacun mène ses propres batailles climatiques. Celle-ci c’est la mienne. C’est la mission que m’a confié le gouvernement français depuis 2017 et je suis fière de pouvoir vous présenter aujourd’hui l’engagement de la France dans cette tâche. Car, plus qu’une mission, ça a été mon obsession ces dernières années.
 
Mais ce qui est plus important, c’est que si vous êtes assis ici, à m’écouter, cela signifie que c’est aussi une bataille que vous menez. Je voudrais donc tout d’abord vous remercier pour votre propre travail et souligner à quel point je suis reconnaissante d’avoir l’occasion d’échanger avec vous tous sur la façon dont nous abordons chacun ce défi spécifique dans nos pays respectifs.
Partager nos savoirs durement acquis concernant ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas est la seule façon d’aller de l’avant. Et que nous le fassions ici me rend très optimiste.
 
Le secteur des bâtiments, en France, est responsable d’environ un quart des émissions de gaz à effet de serre… c’est-à-dire si l’on se concentre uniquement sur les 2 premiers périmètres que sont la consommation d’énergie au sein des bâtiments et la production d’énergie pour les bâtiments.
Si vous prenez également en compte le troisième périmètre, c’est-à-dire le carbone émis lors de la production de matériaux utilisés pour la construction ou la reconstruction, ce nombre grimpe pour atteindre environ un tiers de nos émissions totales de gaz à effet de serre.
 
Cela signifie évidemment que depuis les accords de Paris, le secteur des bâtiments est une cible prioritaire pour la France. Et il est juste aussi que la stratégie du secteur des bâtiments soit un thème clé de la conférence de cette année. On parle de 10 milliards de tonnes de CO2 émises en 2019. C’est 38% des émissions totales mondiales… 38% !
 
En France, le secteur représente également environ la moitié de la consommation finale d’énergie, principalement pour assurer les besoins de chauffage et de rafraîchissement des gens. Cela signifie que c’est aussi une question de santé, et une question de capacité à payer pour cette énergie.
 
La première étape logique était donc de réduire au minimum la consommation d’énergie dans les bâtiments neufs… Afin de ne pas rajouter de problèmes aux problèmes. A cet effet, la réglementation thermique de 2012 a poussé l’objectif énergétique français à rejoindre les plus bas au monde : elle préconisait un maximum de 50 kwh/m2/an. C’était important et ambitieux, mais pas suffisant.
 
Il fallait aussi tenir compte du fait que les nouvelles constructions ne représentent qu’environ 1% des bâtiments, et qu’à ce rythme, d’ici 2050, seulement 30% au mieux du parc immobilier total aurait été remplacé et aurait atteint les normes requises. Il était donc important de traiter les bâtiments existants aussi.
 
Ainsi, une loi votée en 2015, parallèlement aux accords de Paris, stipulait que d’ici 2050, tous les bâtiments existants, qu’ils soient publics ou privés, logements ou bureaux, devaient être rénovés afin de ne pas consommer plus de 80 kwh par m2 par an. L’objectif, à l’époque, était de s’attaquer à 500 000 logements par an. Mais nous avons pris du retard bien sûr, donc maintenant nous parlons d’un million de rénovations globales par an ! C’est énorme! C’est presque impossible !
 
Et jusqu’à récemment, à vrai dire, nous étions confrontés à un double problème : nous ne pouvions pas engager les ménages dans des rénovations suffisamment profondes et le nombre total de logements rénovés chaque année était encore insuffisant, quoi que nous fassions.
 
Je suis heureuse de dire qu’engager les gens à rénover n’est plus un problème. Grâce à une profonde transformation et simplification de notre dispositif de subventions, grâce à un soutien financier massif à cet objectif, grâce aussi, disons-le, au mouvement des gilets jaunes, qui a déclenché une prise de conscience sans précédent sur le fait que la rénovation des bâtiments est la clé d’une transition socialement juste, et grâce enfin au confinement COVID, qui a convaincu tout le monde, même au-delà des spécialistes, que la rénovation des bâtiments servait des finalités sanitaires et économiques autant qu’environnementales … grâce à tous ces facteurs réunis : la route vers la massification est enfin pavée !
 
Nous sommes aujourd’hui confrontés à un nouveau défi, celui de trouver la main-d’œuvre capable de transformer les objectifs climatiques en chantiers de rénovation réels. S’il est difficile d’évaluer combien de travailleurs seront nécessaires (est-ce deux fois plus ? Dix fois plus ?), on est sûrs qu’il faudra recruter massivement. Nous aurons besoin d’au moins 300 000 nouvelles recrues très vite ! J’ai presque envie de demander aux jeunes qui font la grève pour le climat ces jours-ci de plutôt se lancer dans une formation pour devenir des professionnels de la rénovation, car nous sommes et nous serons largement à court de main d’œuvre. Et ce serait un moyen très concret pour eux également d’agir pour le climat.
 
Au-delà de la rénovation des bâtiments, qui représente un grand défi opérationnel et de management, la véritable révolution environnementale que le secteur a entrepris ces derniers mois en France, est notre dernière réglementation du bâtiment. C’est vraiment cela qui va changer la donne.
 
Cette réglementation, la RE2020, a pour objectif de passer d’une réglementation essentiellement thermique (axée principalement sur l’utilisation de l’énergie) à une réglementation environnementale. Les nouvelles normes prendront ainsi en compte les émissions de gaz à effet de serre tout au long du cycle de vie du bâtiment, de la construction à la démolition. Il a en effet été démontré qu’un bâtiment à haute efficacité énergétique, bien conçu, dégagera plus de carbone au moment de sa construction, que dans sa phase d’utilisation s’il utilise une énergie bas carbone.
 
Pourquoi cela change-t-il la donne ? Parce que cela jette les bases d’une évaluation efficace des émissions de carbone dans tous les aspects d’un bâtiment et cela crée un cadre de transparence qui empêchera fondamentalement le greenwashing.
 
Cela encouragera les investisseurs à sélectionner pour chaque projet une combinaison de matériaux et de solutions techniques avec une nouvelle ligne directrice : il ne s’agira plus seulement de coûts et de services, il s’agira également de choisir la meilleure valeur environnementale. Et de ce fait, il incitera à son tour les industriels à augmenter la valeur environnementale de chacun de leurs produits… Il encouragera aussi de nouvelles manières de concevoir les bâtiments… c’est un cercle vertueux qui s’élargit de minute en minute !
 
Je dois en vanter un peu les mérites. D’abord parce que.. bon d’abord parce que je suis française et vous savez comment ça se passe : si je ne me vante pas un peu de quelque chose à un moment donné c’est que je ne suis pas vraiment française… mais surtout, je dois m’en vanter parce que c’est assez unique ! Les nouveaux bâtiments produits en France seront désormais conformes aux normes de neutralité carbone. Ce n’est pas un engagement prometteur pour un avenir lointain. Cela se passe en ce moment. Et ça change tout !
 
L’Alliance pour la Haute Qualité Environnementale que je représente également fièrement aujourd’hui possède la plus grande base de données de déclarations environnementales de produits au monde. Cela s’appelle INIES et vous devriez écrire ce nom! Cette base de données est au cœur de la RE2020 et de ce nouveau système d’évaluation.
 
Cette réglementation ENVIRONNEMENTALE nous donne la bonne impulsion et les bons outils. Cela nous pousse à nous poser toutes les bonnes questions, dans le bon ordre ! Et les nouveaux bâtiments ne sont que la pointe de l’iceberg (dont on peut espérer qu’il ne fondra plus) !
 
 
Je vous donne un exemple : l’Alliance HQE-GBC va bientôt livrer une étude sur la manière dont la nouvelle réglementation carbone pourrait également s’appliquer aux rénovations. Nous créons un indicateur de retour sur investissement carbone pour nous aider à savoir quand il est plus intéressant de rénover que de déconstruire et reconstruire, et quand ce n’est pas le cas. Quel est le point d’équilibre carbone ? à quel moment les bénéfices de la rénovation compensent-ils l’investissement carbone initial ? l’étude montre que si aucune attention n’est portée à cet indicateur, le temps de retour sur investissement carbone peut dépasser 50 ans pour une rénovation de bâtiment. Dans un monde où on vise les 1,5°, ce type d’information est VITAL et devrait devenir systématique dans notre vie quotidienne et nos décisions stratégiques.
 
Avec ce genre de méthode, vous réfléchissez à ce qu’il faut garder et ce qu’il faut retirer du bâtiment que vous devez rénover. Cela vous donne une ligne directrice constante pour hiérarchiser les opérations et éviter le superflu.
 
Cela fait de l’économie circulaire plus qu’une mode, cela la rend indispensable : que puis-je garder ? Que puis-je réutiliser ? Si je ne le garde pas, est-ce que ça peut être réutilisé ailleurs ?
Cela questionne l’utilisation de nouveaux matériaux et équipements ainsi que leur mise en œuvre : que faut-il installer ? où et dans quel but ? Quand faut-il choisir une technologie low-tech ou pas de tech du tout plutôt qu’une technologie d’efficacité énergétique ?
 
Enfin, cela interroge les interactions que le bâtiment peut avoir avec son environnement : est-il possible d’augmenter le taux d’occupation du bâtiment ? est-il possible de partager les espaces ? un parking par exemple, une pièce peu utilisée ? Cela permet de mesurer les externalités positives que peut avoir une rénovation, comme la réduction des déplacements par exemple. Cela pourrait (et devrait) même encourager de nouveaux modes de vie bas carbone à l’échelle du quartier.
 
Ces exemples montrent l’évolution du secteur des bâtiments. Nous sommes passés de la réglementation thermique à la réglementation environnementale : la rénovation des bâtiments suivra bientôt le même chemin.
 
Mais si il y a une chose que l’on a appris en France du mouvement des gilets jaunes qui a mis le feu aux Champs Elysées il y a quelques mois, c’est que la transition environnementale ne fonctionnera pas sans justice sociale. Et c’est ce qu’il y a de plus beau là-dedans : c’est du gagnant-gagnant. Vous obtenez plus de bien-être (à la fois immédiat et à long terme) pour les gens à un coût maîtrisé. Il n’y a aucun sacrifice à faire.
 
C’est quelque chose que nous tenons toujours à rappeler : tout projet est multi-facettes et doit être évalué sous tous les angles à la fois. L’équilibre est la clé du développement durable. Prenez n’importe quel indicateur, concentrez-vous sur celui-ci au point de devenir aveugle à tout le reste et vous êtes presque sûr que quelque chose va très vite très mal tourner. Le confort, l’eau, l’énergie, la biodiversité, pour ne citer que quelques autres sujets, sont tout aussi importants que les indicateurs carbone. Mais c’est ce sur quoi nous allons travailler l’année prochaine, donc c’est une histoire pour une autre conférence sur le climat… et j’ai déjà été trop longue.
 
Pour conclure, comme vous je suppose, j’ai entendu des commentaires selon lesquels cette Conférence ne serait peut-être pas aussi ambitieuse qu’elle devrait l’être.
Eh bien, pour ma part, je n’aime pas que les gens jettent l’éponge avant la fin du match.
Parce que nous le savons : le succès de cette COP dépendra du nombre d’actions concrètes qui auront lieu quand nous rentrerons chez nous.
Alors si je peux me permettre, je voudrais terminer par un message optimiste pour ceux à l’extérieur qui craignent qu’on soit en train de les laisser tomber : venez regarder de plus près le secteur du bâtiment, car ici, je suis heureuse de le dire, il y a vraiment des choses qui se passent, et nous avons les clefs de 38% de la solution !
 
Merci.
 

Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France et Députée de L’Isère
Les intervenants Marjolaine Meynier-Millefert, Mariana Castano-Cano, Cédric Borel, Robert Spencer, Christian Brodhag, Régis Meyer, Karim Selouane, Mike Enskat, Jérémy Bourgault, Cédric de Meeus, la séquence décarbonisation du secteur du bâtiment au Pavillon France le 11 novembre 2021

L’Alliance HQE-GBC France a célébré ses 25 ans à Lyon

Au programme des 25 ans de l’Alliance HQE-GBC France, la visite d’un chantier de logements en cours de certification NF Habitat HQE avec Gecina, Batigère Rhône-Alpes, Grand Lyon, Agence SUPERMIXX et Cerqual et de l’écoparc Gerland 75 certifié HQE™ Aménagement avec Mission Gerland, D2P Aménagement et Certivéa.

Suivi d’une table ronde :« Du bâtiment à la ville, au territoire : comment trouver l’équilibre entre les enjeux environnementaux, sociétaux et économiques ? » en présence de Marjolaine Meynier-Millefert, Magali Reghezza-zitt, Méka Brunel, Frédéric Carteret, François Petry, Cédric Szabo et Béatrice Vessiller.

A cette occasion, Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC France, et Patrick Nossent, Président de Certivéa, ont par ailleurs répondu à une interview croisée .

Les derniers chiffres Inies

Baromètre au 30 septembre 2021

Alors que l’entrée en application de la RE2020  se rapproche, il est temps de s’intéresser aux chiffres de la base de données INIES, qui fournit les données environnementales et sanitaires de référence pour le bâtiment. 

Le nombre de données est en constante progression. À ce jour, 4502 données sont disponibles. Entre le 31/12/2020 et le 30/09/2021, le taux de croissance a étéde 15,4% (cf. Baromètre INIES 2021).  

Au 30 septembre 2021, les 4502 données renseignées se répartissaient en 3049 données spécifiques (2545 FDES et 502 PEP), 1365 données environnementales par défaut et 67 données conventionnelles de services, mises à disposition des acteurs dans la dynamique de la future RE2020 

Les vérificateurs des Programmes de vérification 

Chaque année a lieu une session d’habilitation pour les nouveaux vérificateurs. Pour ceux déjà habilités, un renouvellement par les pairs se déroule tous les 3 ans. 

Pour le programme PEP Ecopassport, on peut compter 2 renouvellements et 6 nouveaux vérificateurs, portant à 29 le nombre de vérificateurs PEP.  

Pour le programme INIES, ce fut l’occasion de renouveler 5 vérificateurs et d’en accueillir 3 nouveaux, portant à 23 le nombre de vérificateurs INIES . 

Lancement de l’appel à vérificateurs de l’appel à accompagnement N°2 #FaistaFDES #FaistonPEP

Contexte

Un appel à accompagnement a été lancé le 18 février 2021 par l’Alliance HQE-GBC avec le soutien financier de l’ADEME pour encourager la création de nouvelles déclarations environnementales collectives.

Les objectifs de cette aide sont multiples : 

  • Mobiliser les fabricants des familles de produits et d’équipements qui ne sont pas encore engagés dans la production de déclarations environnementales ; 
  • Produire de nouvelles déclarations environnementales pour les familles de produit non couvertes ; 
  • Répondre aux besoins des maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre qui souhaitent utiliser des données spécifiques pour réaliser leurs ACV bâtiment. 

L’appel s’est clôturé le mardi 6 avril 2021. 

Appel à vérificateurs

Candidature

Les vérificateurs retenus devront obligatoirement être vérificateur habilité au Programme :

  • INIES pour les FDES
  • PEP Ecopassport pour les PEP et PSR.

Afin de respecter la tierce partie indépendante, toutes FDES, PEP et PSR réalisés par une structure ne pourra être vérifiée par un vérificateur de cette même structure.

Composition de la demande

Les vérificateurs devront adresser leur demande en envoyant les documents suivants complétés :

  • Lettre de motivation
  • Devis pour chaque projet (possibilité de compiler plusieurs projets) en indiquant le code du ou des projets envisagés
  • Références sur les compétences du vérificateur

Ces documents sont à envoyer à Nadège OURY noury@hqegbc.org et à Amine HADJI ahadji@hqegbc.org avec pour objet : « Réponse à l’AAA n°2 vérificateurs #FaistaFDES #FaistonPEP + Nom du prestataire » avant le 26 Novembre 2021

Seuls les dossiers complets seront pris en considération.

Modalités de sélection

Les critères de sélection pour la vérification seront :

  • L’obligation de tierce partie indépendante
  • Les compétences du vérificateur avec références à l’appui
  • L’existence de travaux déjà réalisés par le prestataire sur un produit similaire
  • Le prix

L’Alliance HQE-GBC s’engage à envoyer à minima 3 devis aux porteurs de projets.

Une première sélection sera réalisée à minima par l’Alliance HQE-GBC et l’ADEME. Le choix définitif sera fait par le porteur de projet.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au vendredi 26 Novembre 2021.

Toutes questions sur l’AAA n°2 pourront être adressées à Nadège OURY et Amine HADJI par mail aux adresses suivantes noury@hqegbc.org et ahadji@hqegbc.org . 

Calendrier prévisionnel

  • 19/10/2021 : Lancement de l’appel à vérificateur 
  • 26/11/2021 : Fin de réception des offres de l’appel 
  • Décembre 2021 : Choix des vérificateurs pour la vérification des FDES et PEP et revue critique des PSR 
  • Septembre 2021 – Mai 2022 : Réalisation des FDES/PEP et des règles PSR 
  • Janvier 2022 – Juin 2022 : Vérification (au fil de l’eau) des FDES/PEP et revue critique PSR 
  • Juillet 2022 : Présentation des nouvelles FDES/PEP et PSR lors de l’assemblée annuelle INIES 

1996-2021 / 25 ans de HQE

1996/2021 Rétrospective

Depuis vingt-cinq ans, HQE essaime les bonnes pratiques et stimule les professionnels de l’immobilier et de l’aménagement pour des bâtiments plus performants selon une approche globale et multicritère.


Lancée en 1996 pour porter un cadre de référence, la démarche HQE, définissant les célèbres 14 cibles pour porter les ambitions du développement durable dans le secteur du bâtiment, en France puis aussi à l’international.

L’Association, reconnue d’utilité publique en 2004, s’est positionnée à l’écoute de toutes les parties prenantes en privilégiant le travail collaboratif pour proposer des visions structurantes et un langage commun, pour dépasser le cloisonnement des métiers et  développer une approche globale de l’acte de construire

La certification HQE à compter de 2005, le décline pour constituer aujourd’hui une référence incontournable, en se positionnant parmi les certifications les plus utilisées dans le monde, sur des bâtiments en construction, en rénovation, et en exploitation.

Publié en 2010, le guide de la démarche HQE Aménagement étend la réflexion globale, multicritère et pluridisciplinaire à l’aménagement opérationnel.

Avec le lancement, en 2011, des premiers travaux d’innovation collaborative HQE Performance, l’Association contribue à diffuser l’évaluation des impacts environnementaux des bâtiments et devient propriétaire gestionnaire de la Base INIES;

Devenue Alliance HQE-GBC en 2016 avec la fusion de l’Association HQE et de France GBC, elle prend une dimension internationale et s’établit comme le membre français du réseau mondial des GBC.

Elle reste, en 2021, le lieu privilégié de dialogue, entre des professionnels engagés et poursuit ses travaux d’innovation collaborative et prospective en faveur de la conception et de la construction durable du bâtiment et de la ville de demain.

Venez célébrer les 25 ans de l’Association le 21 octobre à Lyon : https://www.hqegbc.org/agenda/25-ans-de-hqe/

En présence de
Magali Reghezza-Zitt,
Géographe et Maître de conférence au Centre de formation sur l’Environnement et la Société à l’Ecole normale supérieure (ENS)
Et
Béatrice Vessiller,
2ème Vice-Présidente de la Métropole de Lyon en charge de l’Urbanisme et du Cadre de vie

Programme du 21 octobre

15h30 à 17h30 – Visite de sites – RDV au 75 rue de Gerland, 69007 Lyon – Découvrez une opération certifiée HQE Aménagement et visitez le chantier d’un programme de logement en cours de certification NF Habitat HQE

  • Un chantier de logements en cours de certification NF Habitat HQE,
    avec Batigère Rhône-Alpes et Cerqual,
  • Une opération certifiée HQETM Aménagement,
    avec D2P Aménagement, la Mission Gerland et Certivéa
  • Avec :
    • Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC,
    • Antoine Desbarrières, Président de Cerqual Qualitel Certification,
    • Patrick Nossent, Président de Certivéa,
    • Didier Budin, Directeur Mission Gerland Grand Lyon Métropole,
    • Médéric Fossard, Responsable Pôle Aménagement Urbain D2P Aménagement,
    • Béatrice Couturier, chargée de mission aménagement durable du Grand Lyon,
    • Emmanuel Ganzhorn, architecte, Agence SUPERMIXX,
    • François Dhonte, Directeur Général de Batigère

de 18h00 à 20h00 – Conférence – RDV au Sucre au 52 quai Rambaud, 69002 Lyon

  • 18h15 : Allocution d’ouverture 
    • Magali Reghezza-Zitt, Géographe
    • Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC
  • 18h30 à 19h45 : Table ronde : « Du bâtiment à la ville, au territoire : Comment trouver l’équilibre entre les enjeux environnementaux, sociétaux et économiques ?
    • Frédéric Carteret, Président de l’UICB (Union de l’Industrie de la Construction Bois)
    • François Petry, Président de la Filière Béton
    • Méka Brunel, Directrice Générale de GECINA
    • Fanny Lacroix, Vice-Présidente à la transition écologique, Association des Maires Ruraux de France
    • Béatrice Vessiller, 2ème Vice-Présidente de la Métropole de Lyon en charge de l’Urbanisme et du Cadre de vie
  • 19h45 : Conclusion
    • Marjolaine Meynier-Millefert, Présidente de l’Alliance HQE-GBC

dès 20h00 – Cocktail dînatoire – Le Sucre – Retrouvez-nous dans une ambiance conviviale pour célébrer les 25 ans de l’Association

Nouveau dossier Construction 21 dédiée à la Rénovation

Lancé le 14 septembre 2021, le dossier « Massifier la rénovation relevons le défi » sera diffusé ces prochaines semaines le site de Construction 21. Il est réalisé sous la rédaction en chef de Marjolaine Meynier Millefert pour l'Alliance HQE GBC et André Falchi pour Nobatek /INEF 4 le dossier rassemblera plus de 30 publications d’experts et professionnels de la rénovation

En novembre 2021 se tiendra une nouvelle COP, rappel annuel des objectifs environnementaux ambitieux fixés par les Etats Si la neutralité carbone est
prévue pour 2050 ses modalités concrètes sont peu évoquées.
Représentant 43 de la consommation énergétique des Français et produisant le quart des émissions nationales de CO 2 et gaz à effet de serre le secteur du bâtiment doit devenir une priorité Il est donc nécessaire de s’adresser au neuf, mais aussi et surtout à l’ancien.
En effet, le rythme annuel de renouvellement du parc immobilier français n’est que d’ 1 par an, et cela depuis 30 ans Il est essentiel que celui ci soit massivement rénové d’un point de vue énergétique pour décarboner un peu plus le secteur du bâtiment De plus, la rénovation énergétique est aussi l’occasion d’embarquer d’autres thématiques, telles que l’amélioration du confort et de la santé, l’adaptation au changement climatique ou l’économie circulaire.
À travers des outils d’accompagnement humains, techniques et financiers
des nombreuses aides existent déjà, comment fonctionnent elles et comment les améliorer ? Quels sont les autres leviers à actionner pour mettre en place cette massification et de quels retours d’expérience bénéficions nous ? Ce nouveau Dossier Construction 21 permettra d’aborder ces questions, à travers les contributions d’experts et de professionnels de ces sujets.

Découvrez ce dossier sur Construction 21

Publication du Baromètre INIES 2021

Une base au service des utilisateurs de la RE2020

INIES, la base de données incontournable pour la réalisation des Analyses de Cycle de Vie (ACV) des bâtiments dans le cadre de la RE2020, enregistre cette année encore une augmentation du nombre de données, consultables gratuitement, nécessaires à l’évaluation de la performance environnementale des ouvrages.


Le baromètre INIES 2021 s’organise en 4 parties :

1. INIES prête pour la RE2020 : Quelles données utiliser pour l’ACV bâtiment et à quelle étape (du projet) ?

Quelles données utilisées pour quelle contribution
Objectif pour une performance environnementale du bâtiment réussie

2. Les Chiffres clés de la Base INIES

Au total, 4 208 données disponibles dont 2 780 données spécifiques (2 291 FDES et 489 PEP).


3. La vie d’INIES : Les orientations stratégiques et les nouveautés des programmes

  • Mise en place des FDES en format EN 15804+A2
  • Création du PCR édition 4 pour les PEP

4. #FaistaFDES #FaistonPEP : Les appels à accompagnements et Les données manquantes

Les principales données manquantes de la base INIES :


Le baromètre INIES 2021 est téléchargeable au lien suivant :


Le retour sur l’assemblée annuelle INIES 2021 est disponible au lien suivant : Assemblée annuelle INIES 2021 : 160 participants !

CADRE D’ÉVALUATION HQE AMÉNAGEMENT : Appel à commentaires

Donnez votre avis sur les indicateurs issus du Test HQE Performance Quartier et contribuez aux outils au service de l’aménagement durable

Afin de contribuer aux outils au service des pratiques de l’aménagement durable, l’Alliance HQE-GBC souhaite proposer un cadre d’évaluation pour les opérations d’aménagement.

Venant compléter le cadre de référence, cette partie 2 du guide HQE Aménagement est issue du bilan du Test HQE Performance quartier mené en 2018-2019 avec le soutien de l’ADEME sur une dizaine d’opérations d’aménagement volontaires.

Il explicite dans une première partie les enjeux de l’exigence récurrente d’évaluation pour une opération d’aménagement. Il propose également un panel d’indicateurs afin d’obtenir une vision globale de la performance d’un quartier. 

Le test HQE Performance Quartier avait permis de tester 30 indicateurs, 19 ont été retenus pour leur pertinence, leur applicabilité et leurs réponses à des enjeux croisés du développement durable : le changement climatique, la raréfaction des ressources, la perte de la biodiversité, la santé et le bien-être, la cohésion sociale et l’économie.

Avant la publication de ce nouveau guide au service des aménageurs et des collectivités, l’Alliance HQE-GBC lance un large appel à commentaire afin de recueillir vos avis et remarques qui nous seront très utiles.

Retrouvez ici le document soumis à commentaires

Cet appel à commentaires est prolongé jusqu’au 23 août 2021. Une réunion de débriefing des commentaires est proposée le vendredi 3 septembre matin.

Contact :  
Pour participer, envoyez vos commentaires à Nathalie SÉMENT nsement@hqegbc.org

Les acteurs du secteur du bâtiment appellent l’UE à faire de la décarbonation de l’environnement bâti une priorité #BuildingLife

Le WorldGBC, dont l’Alliance HQE-GBC est membre, a réuni une coalition de plus de 60 leaders du secteur de la construction pour demander à la Commission européenne de soutenir la décarbonation totale de l’environnement bâti par des politiques ambitieuses.

Ce groupe, qui représente plus de 4 500 organisations du secteur du bâtiment, a signé en juin 2021 une lettre demandant à la Commission de s’assurer que la révision de dossiers législatifs clés, tels que la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD), appuiera une approche du carbone considéré tout au long du cycle de vie du bâtiment.

Cette lettre ouverte s’inscrit dans le cadre du projet #BuildingLife du World Green Building Council (WorldGBC), lancé en décembre et auquel participent dix GBCs nationaux.

Le projet, financé par la Fondation européenne pour le climat, la Fondation IKEA et la Fondation Laudes, travaille avec les parties prenantes du secteur pour élaborer une feuille de route européenne sur la trajectoire carbone pour le bâtiment, afin de définir les moyens appropriés pour mettre en œuvre l’approche du cycle de vie complet du bâtiment dans le cadre politique européen. Ce processus est également reproduit au niveau national dans 10 pays européens.

Le carbone émis par les produits de construction, de leur production à leur fin de vie, représente environ 10 à 20 % de l’empreinte CO2 des bâtiments dans l’UE. Comme le souligne la lettre, les signataires considèrent qu’il est essentiel que la politique européenne s’attaque à ces émissions en même temps qu’aux émissions opérationnelles – produites lorsque les bâtiments sont utilisés – afin d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050, conformément aux objectifs du Green Deal de l’UE.

Retrouvez cette actualité sur le site du World GBC et le communiqué de presse

QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR : Quels capteurs pour quels usages ?

Wébinaire

Mardi 18 Mai 2021 de 10h30 à 12h00

Alors que la gestion des environnements clos dans le cadre de la crise sanitaire met sur le devant de la scène le recours aux capteurs pour la mesure en continue de certains polluants de la qualité de l’air intérieur l’Alliance HQE-GBC a organisé un webinaire, intitulé « quels capteurs pour quels usages ? », animé par le Dr Fabien SQUINAZI.

Il a été l’occasion de présenter la note de cadrage dédiée à la place des capteurs de mesure de la qualité de l’air en continue lors de la réception ou de l’exploitation d’un bâtiment qui vient d’être publié.

A travers les témoignages de professionnels les participants ont pu découvrir cette nouvelle publication qui vise à donner aux utilisateurs les clés de lecture pour faire les bons choix en matière de capteurs dits à bas-coût et à encourager les fabricants à la transparence dans la mise à disposition des spécifications techniques de leurs produits.

Retrouvez le support de présentation

Accédez au replay

Les projets retenus de l’appel à accompagnement n°2 #FaistaFDES #FaistonPEP et l’appel à prestataires

Un appel à accompagnement a été lancé le 18 février 2021 par l’Alliance HQE-GBC avec le soutien financier de l’ADEME pour encourager la création de nouvelles déclarations environnementales collectives.

Le contexte et les modalités de participation de cet appel sont à retrouver à l’adresse suivante : Lancement de l’appel à accompagnement 2ème édition #FaistaFDES #FaistonPEP.

Les objectifs de cette aide sont multiples :

  • Mobiliser les fabricants des familles de produits et d’équipements qui ne sont pas encore engagés dans la production de déclarations environnementales ;
  • Produire de nouvelles déclarations environnementales pour les familles de produit non couvertes ;
  • Répondre aux besoins des maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre qui souhaitent utiliser des données spécifiques pour réaliser leurs ACV bâtiment.

L’appel s’est clôturé le mardi 6 avril 2021.


Les projets retenus

Vous trouverez ci-dessous la liste des projets retenus accompagnés des noms des structures portantes. Les contacts des référents de chaque projet sont disponibles dans le document en fin d’article. Ils ont été sélectionné en fonction des critères suivants :

  • Le besoin des acteurs du bâtiment de disposer de ces déclarations environnementales pour réaliser des ACV les plus complètes possibles (type E+C- ou RE2020).
  • La part de marché couverte par la donnée collective produite dans la famille de produits ou équipements.
  • Les produits ou équipements qui participent à l’efficacité énergétique du bâtiment (réduction des consommations d’énergie, production des énergies renouvelables).
Numéro code Nom du projet Organisme porteur
201a FDES Récupérateurs de chaleur verticaux instantanés sur eaux grises ValorEU
202a FDES Brise-soleils horizontaux aluminium SNFA
202b FDES Brise-soleils verticaux aluminium SNFA
203a FDES Claustras et clôtures Arbust
204a FDES Armatures en acier pour béton sur catalogue Association Professionnelle des Armaturiers
204b FDES Armatures en acier pour béton CFA Association Professionnelle des Armaturiers
205a FDES Garde-corps en bois tempérés Union des Industriels et Constructeurs Bois (UICB)
205b FDES Garde-corps en bois exotiques Union des Industriels et Constructeurs Bois (UICB)
206a PEP Ascenseur électrique à usage d’un bâtiment tertiaire Fédération des ascenseurs
207a PEP PAC air/eau individuelles double service utilisant un fluide à faible PRP ATITA
207b PEP PAC air/eau collectives pour la production d’ECS ATITA
208a PSR Produits électroniques de sécurité incendie GESI

L’appel à prestataires

Dans le but de réaliser les FDES, PEP et PSR des produits et équipements un appel à prestataires est en cours jusqu’au 4 Juin 2021.

Les prestataires retenus devront obligatoirement disposés des compétences suivantes : 

Expérience professionnellesExpérience incluant une pratique de l’analyse du cycle de vie dans le domaine des produits de construction et/ou et ayant réalisé a minima 2 FDES ou PEP pour des familles de produits différents durant les 2 dernières années
Domaine de l’environnement2 expériences professionnelles en lien avec l’environnement
Secteur de la construction Posséder une expérience d’au moins 2 ans dans le domaine de la construction et des produits de la construction et/ou des équipements
Connaissances spécifiques – Connaître les normes sur les déclarations environnementales (NF EN ISO 14020, NF EN ISO 14021 et NF EN ISO 14025), et des normes sur les analyses du cycle de vie (NF EN 14040 et suivantes)
– Connaître la norme NF EN 15804 et le complément national NF EN 15804/CN, pour les produits de la construction, le guide de rédaction des informations sanitaires/confort et le règlement du Programme INIES est également impératif.
– Et/Ou Connaître la norme PEP NF XP C08-100-1 et le PCR ed.4, pour les équipements, et le règlement du Programme PEP est également impératif

Ils devront adresser leur demande en envoyant les documents suivants complétés :

  • Lettre de motivation ;
  • Devis pour chaque projet (possibilité de compiler plusieurs projets) en indiquant le code du ou des projets envisagés ;
  • Modalité d’échéance (dossier incluant un prévisionnel de réalisation du projet) ;
  • Références sur les compétences internes.

Ces documents sont à envoyer à Nadège OURY à l’adresse mail suivante noury@hqegbc.org copie technique@hqegbc.org avec pour objet : « Réponse à l’AAA n°2 prestataire #FaistaFDES #FaistonPEP + Nom du prestataire » avant le vendredi 04 juin 2021 à 12h .

Seuls les dossiers complets seront pris en considération.

Prolongation : La clôture du dépôt de candidature de l’appel est reportée au 30/06/2021.


Calendrier prévisionnel

  • 05/05/2021 : Publication de la liste des candidats sélectionnés
  • 04/06/2021 à 12h : Clôture de l’appel à prestataires
  • Début juin 2021 : Choix des prestataires
  • Juin 2021-Mai 2022 : Réalisation FDES/PEP et règles PSR
  • Septembre 2021 : Appel à vérificateurs
  • Octobre 2021 : Choix des vérificateurs pour la vérification des FDES et PEP et revue critique des PSR
  • Novembre 2021-Juin 2022 : Vérification au fil de l’eau des FDES/PEP ; revue critique PSR
  • Juillet 2022 : Présentation des nouvelles FDES/PEP et PSR lors de l’assemblée annuelle INIES

Pour plus d’informations

What levers for low-carbon renovation?

Feedback from the workshop on 12 February 2021


As part of the NZC Renovation project, which aims to identify relevant and specific levers for building renovation to reduce carbon emissions, a brainstorming workshop with low carbon renovation experts took place on February 12th 2021.

Introduction of ANRU (National Agency for Urban Renovation)

Jean-Benoît CARIOU, in charge of Innovation and Ecological Transition at ANRU, introduced the morning session by explaining the different approaches that ANRU supports.

He insisted on the need to massively renovate in order to achieve carbon neutrality by 2050 while guaranteeing a higher level of comfort for the user. He also indicated that the recovery plan will help to achieve these objectives thanks to the additional €500 million for the renovation of social rental housing. He also pointed out a very interesting sentence in this plan: « the work must, among other things, respect a requirement of non-degradation of greenhouse gas emissions ».

« Let’s try to move forward collectively on low carbon issues in renovation to make it the norm.  »


Presentation of the NZC Renovation project

Nadège OURY, project manager at the Alliance HQE-GBC, and Simon DAVIES, director of AIA Environnement, presented the NZC Renovation project in its entirety and the first observations. This project is financed by the Redevco foundation and led by the Alliance HQE-GBC, AIA Environnement and the WorldGBC.

Nadège OURY explained the context of this project : the Paris Agreement with carbon neutrality, the RE2020 in France with LCA for all new buildings, the work of the Alliance HQE-GBC on LCA in renovation started several years ago. She then explained the objectives of the NZC Renovation project :

  • To continue the work on LCA in renovation by using concrete representative cases of the renovation market in France to obtain operational lessons ;
  • Promote our work internationally.

She then explained the process through its different steps :

  • To consolidate the current methodology ;
  • To analyse representative study cases ;
  • To identify relevant measures to move towards carbon neutrality ;
  • To consult different stakeholders and communicate on this project to share experiences.

Simon DAVIES continued the presentation by defining the 7 renovation categories that have been selected for this project with a study case for each :

  1. Individual housing in a suburban area – 4 individual houses in Chateaugiron (35)
  2. Collective housing on the urban periphery – Résidence la Gavotte, 14 buildings in Septème les Vallons (13)
  3. Old diffuse urban heritage for accommodation – A building of 9 collective housing units in Rodez (12)
  4. Large urban heritage building to be renovated in the heart of the capital – Jean Goujon tertiary building in Paris (75)
  5. Depleted industrial heritage in a district under renovation – H7 of the French Tech in Lyon (69)
  6. Recent commercial property in need of extensive renovation – IBOX in Paris (75)
  7. Ground floor in urban renovation – WIGWAM office in Nantes (44)

The first observations learned from these renovation LCAs were detailed :

  • CARBODIVERSITY : The prioritisation of emissions differs greatly from one generic case to another : each case has its own strategy!
  • 100% CARBON 2 : A renovated building is often a Carbon 2 project at an unrivalled price
  • THE PART OF COMPONENTS AND EQUIPMENT : The carbon weight of components and equipment is between 40 and 70% of the whole assessment
  • NEW PRIORITIES : The fluid batches (HVAC (heating, ventilation and air-conditioning), electrical, plumbing), finishes and wall partitions have a significant weight in renovation.
  • LIMITED LCA : Difficulties linked to access to historical and heritage data: towards an exhaustive diagnosis or a consolidation of data by default?
  • CARBON TEMPORALITY : A balance to monitor between the impact of renovation materials and the carbon savings generated.

Feedback from low carbon renovation projects

A frugal renovation with an externality – Pierre Verte experience feedback – ADDENDA headquarters in Auch (32)

Alain CASTELLS, manager of the ADDENDA design office, presented the renovation project for their new headquarters in a historic mansion built in 1760, which was first used as a school and then as a gendarmerie. The objective is to have a heritage building, with positive energy, low carbon and 100% energy autonomy. Project started in 2014, first phase in 2016 and a second phase in 2021.

« It is a building that is alive again. It allows us to demonstrate to local politicians that we can no longer consider old buildings as energy sinks, but on the contrary that they have great potential if they are reused as intelligently as possible.  »

The particularities of this renovation project are :

  • The choice to not insulate the walls to have a high inertia and thus reach 27°C inside the building in summer when it is 40°C outside.
  • The construction of heated partitions in raw earth.
  • The choice of energy efficiency : LED lighting, low-energy electronic devices, a system for switching off the computer and lighting power lines when they are not in use
  • A wood pellet heating system coupled with a hot water tank, the installation of 100m² of PV with an energy storage unit to be 100% autonomous if they want it.

The first feedback from the project :

  • It is possible to be energy positive with an old building : the project achieves -13 KWhep/m².an for the year 2018/2019
  • Regarding the cost of the work : the project will have cost the equivalent of a standard renovation project : 1 233€/m² of work, even though it is energy positive and energy self-sufficient. Its payback time is 5 years.
  • The carbon impact of the construction products (calculated with the BBCA method but without taking into account the raw earth in the project) allows the CO2 emissions to be divided by 4 compared to a new construction of the same project.
  • The overall carbon impact of the building is 65 t CO2. If the building had been used as it was without renovation, it would have been 74 times more.

How reuse is implemented in renovation? – Feedback from Cycle Up

Coline BLAISON, Director of consulting and studies at Cycle Up, presented the challenges of renovation from a reuse point of view.

It began by noticing that when you arrive on a renovation site, there is a lot of material that can be reused and that go to landfill. It is in this context that Cycle Up was developed to give a second life to these materials. Reuse is also beneficial for several reasons.

Cycle Up recovers these materials in three ways :

  • Ex situ reuse : identification of products that can be reused (inventory), publication on a platform, search for buyers before the construction phase.
  • In situ reuse : reintegrating products into the project by reusing them or reusing them for another purpose.
  • External supply : identify among new construction products what the project owner can accept as reused products.

The best way to integrate reuse is as early as possible: in the diagnosis or programme phase.

Then, she talked about different feedbacks :

  • Re-use Ex-situ du Prado (13) : transformation of an office into housing by giving the recovered materials to associations. Products reused: false ceilings, carpets, partitions, sanitary equipment, lighting, door.
  • Ex and In-situ reuse of Passage Amelot (75) : transformation of a old garage with mixed programming. Reused products : Concrete floor as external paving, millstone as hole filler, railings, metal stairs, zinc roofing.
  • External supply of 106 Temple (75) : office renovation project integrated into the Reuse Booster programme. They are currently identifying possible resources with the architects.

This highlights that re-use allows :

  • Financially, to bring benefits but also losses (e.g. Passage Amelot, the elements mentioned in green) at the moment ;
  • The reduction of the quantity of waste of a building site ;
  • Reduction of the carbon footprint (no need to produce new materials).

« Reuse must be considered at the design stage of the project. It will always be different from one project to another and even within one room to another depending on market availability. »


The choice of construction products – Feedback from the R+7, 132 rue de la Convention in Paris with External Thermal Insulation – Straw

Benoit ROUGELOT, architect at Landfabrik presented the renovation project 132 rue de la Convention in Paris, a 7-floor building of Paris Habitat where the thermal insulation from the outside has never been finished since 1930.

During his speech, he pointed out that currently the market share of straw construction is barely 0.1% of French production. If the straw construction market used 10% of production, it would be possible to insulate 300,000 homes per year. He indicated that the resource was sufficiently abundant to avoid competition with other agro-resources. He also pointed out that straw bales generally come from less than 50km from the building site.

Feedback from this operation :

  • The obstacle to this method may be regulation.
  • Prefabrication does not necessarily reduce the carbon footprint, but it does reduce the difficulty of construction and ensures faster construction (and therefore less dependence on the weather).
  • Less carbon is often synonymous with more social intensity, in meaningful jobs.

« If the straw construction market is multiplied by 100 (i.e. 10% of the French straw market), it would be possible to insulate 300,000 homes per year. »


Rethinking uses during a renovation – feedback from Deerns

Ana Cunha, Director of International Building Practices at Deerns, presented feedback from projects that have redefined their needs.

Drenthe School (Netherlands) :

  • Increasing usage by reducing maintenance costs.
  • Putting sensors to detect the presence of people in rooms and offices allowed to intensify the existing m² and to renovate rather than build a new building as well as to respond to the request of the campus to develop a smart campus strategy. The use of these sensors has enabled a dashboard to be made to identify used reserved, not used reserved and used not reserved spaces and thus make places that were not attractive more attractive.
  • In addition, via a mobile application, students and teachers can have additional information such as the level of comfort in the room, campus news, …

The Outlook – Microsoft headquarters in Amsterdam :

  • Renovate and intensify usage on a smaller surface area to avoid the tenant leaving. The solution was to first develop the building with intelligent sensors to find out how the building is used, in order to be able to conceptualise the renovation and then to be able to think in terms of usage services rather than m². This also provided flexibility for potential future renovations.
  • This renovation of a connected building was also thought out in its environment so that it could be connected with other surrounding buildings (airport area) which could have space constraints in the future and thus be able to accommodate new workers.

The A’DAM Tower – old Shell office in the docs in Amsterdam : mixed use transformation

  • The aim was to increase the number of people in the building from 500 to 3000-5000 and to make the Amsterdam docklands area a more attractive place.
  • They kept the main structure and added upper floors and several lifts.

The contribution of these feedback :

  • Before renovating, the use of the building must be reconsidered.
  • Renovation also means optimising use, functionality and flexibility.
  • LCA is only part of the picture, other criteria must also be considered.
  • We must use the « smart » in a reasoned way to make justified and intelligent choices, it is not an objective to be achieved but a tool.

« Before any renovation, the use of the building must be reconsidered. When are we going to have an impact indicator/m²/user/h? »


Workshops

The participants were divided into 4 groups, according to different types of renovation operations :

  1. Residential
  2. Large commercial building complexes
  3. Unusual » commercial buildings
  4. Rehabilitation of ground floor buildings

Via the collaborative wall tool, all the participants were able to put forward ideas on the different levers to prioritise:

  • Frugality
  • Circularity
  • Materiality
  • Technicity
  • Externality

Each group discussed the low-carbon measures, specific constraints and feedback that they knew about the two chosen themes. In each case, the terms Frugality and Circularity came up.

1. Overview of Residential

The reflection was more general and focused on already existing practical means and tools, such as the FDES for reuse, Energy Sprong, …

2. Overview of Large commercial building complexes

The practices of blank delivery were questioned by looking at the possibilities of letting the tenant take charge of the fitting out or of identifying his needs with him in order to avoid prolonging the period and the management of the building site.

3. Overview of Unusual » commercial buildings

In this group, the focus was on aesthetics and the opportunities to restore an old building to its original glory.

4. Overview of Rehabilitation of ground floor buildings

For this typology, there is a very high turnover, so many construction products and equipment can change.


Closing speech by Redevco

Clemens BRENNINKMEIJER, director of Redevco’s sustainable development division, closed this morning by explaining why they are financially supporting this initiative:

  • to advance expertise on this subject ;
  • to share this experience in order to achieve carbon neutrality so that future generations can live in dignity.